Pour être conforme au RGPD, l’organisme (entreprise ou administration) doit faire l’inventaire des traitements des données à caractère personnel qu’il exploite. Cet inventaire se matérialise sous la forme d’un registre.
En effet, le responsable du traitement, et, le cas échéant, son représentant, doit tenir un registre des activités de traitement, placé sous sa responsabilité (RGPD, art. 30, § 1). Il en va de même pour le sous-traitant, et, le cas échéant, son représentant (RGPD, art. 30, § 2). En pratique, le DPO crée l’inventaire et tient le registre des activités de traitement, en fonction des informations fournies par les différents services de l’organisme, en charge du traitement des données personnelles. L’absence de registre est passible d’une sanction pouvant s’élever jusqu’à 10 millions d’euros ou jusqu’à 2 % du chiffre d’affaires annuel mondial total de l’exercice précédent de l’entreprise (RGPD, art. 83, § 4).