Le congé de solidarité familiale est un congé spécial permettant au salarié de s’absenter pour accompagner et soutenir un proche en fin de vie.
Ce congé est de droit et l’employeur ne peut le refuser.
Le congé de solidarité familiale s’adresse au salarié qui souhaite assister un proche (ascendant, descendant, frère ou sœur) ou une personne partageant le même domicile souffrant d’une pathologie mettant en jeu le pronostic vital ou qui se trouve en phase avancée ou terminale d’une affection grave et incurable.
La durée du congé est fixée par le salarié, dans la limite prévue par la convention ou l’accord collectif d’entreprise ou, à défaut, la convention ou l’accord de branche. À défaut de dispositions conventionnelles, la durée maximale du congé est de 3 mois renouvelable une fois. Le congé peut être total, fractionné ou à temps partiel.
Le congé de solidarité familiale n’est pas rémunéré par l’employeur. Toutefois, la personne bénéficiaire du congé peut percevoir une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en fin de vie (AJAP) versée par la sécurité sociale.