La convention d’occupation précaire a reçu une définition légale par l’article L. 145-5-1 du code de commerce. Elle se caractérise, quelle que soit sa durée, par le fait que l’occupation des lieux n’est autorisée qu’à raison de circonstances particulières indépendantes de la seule volonté des parties.
Des circonstances particulières doivent légitimer l’établissement d’une convention d’occupation précaire (immeuble à démolir, expropriation, fin de bail et recherche de nouveaux locaux par l’occupant). A défaut, elle pourra être requalifiée en bail commercial.
La convention d’occupation précaire est généralement sans durée garantie, ce qui la distingue précisément d’un bail. Les parties peuvent toutefois fixer une durée initiale très brève (de l’ordre de quelques mois ou trimestres), éventuellement renouvelable, tout en autorisant sa cessation à tout moment au-delà de la durée initiale. Elle ne peut ni ne doit être confondue avec un bail de courte durée, qui ne peut être conclu pour une durée de plus de 3 ans (v. formule 2). Car elle n’est pas un bail.
Voir l'étude Baux commerciaux .