Hier, Bruno Le Maire a annoncé les contours de la nouvelle version du label ISR (investissement socialement responsable), dont le référentiel sera publié d’ici la fin du mois de novembre pour une entrée en vigueur « le 1er mars 2024 pour les nouveaux fonds », et après une période transitoire « d’un an pour les fonds déjà labellisés ».
L’objectif de cette modernisation : « renforcer l’ambition du label ISR » en tenant compte « des attentes sociétales des épargnants qui veulent donner du sens à leur épargne, et de la prise de conscience collective des défis auxquels on fait face actuellement notamment en matière de changement climatique ».
Si le label garde une dimension généraliste fondée sur les trois piliers de l’ESG, le climat en deviendra désormais « le socle et l’incontournable obligatoire ».
L’éligibilité des fonds exclura les entreprises qui « exploitent du charbon ou des hydrocarbures non conventionnels, ainsi que celles qui lancent de nouveaux projets d’exploration, d’exploitation ou de raffinage d’hydrocarbures (pétrole ou gaz) ».
Le projet : « faire de la France la première nation industrielle décarbonée d’Europe d’ici la fin du mandat » d’Emmanuel Macron, a annoncé le cabinet du ministère.