Le 18 décembre, KPMG a publié une étude qui dresse l'état des lieux de l'application du devoir de vigilance par les grandes entreprises françaises.
L'étude se fonde sur une analyse approfondie des plans de vigilance de plus de 70 entreprises du SBF120. Résultat ? Peu d'entre elles répondent pleinement aux exigences de la loi. En effet, KPMG relève plusieurs enseignements :
- un certain nombre d'entreprises interrogées suivent « une approche de conformité minimale » ;
- peu d'entreprises « collaborent de manière ouverte et transparente avec les parties prenantes internes et externes impliquées » ;
- le plan couvre rarement tout le champ d'application de la loi et le mode de gouvernance « ne semble pas suffisamment robuste pour en assurer l'efficacité ».
KPMG rappelle à ce titre que les entreprises doivent être attentives au renforcement des exigences à venir en matière de vigilance avec la CSDDD. Si elles anticipent ces évolutions, elles auront « un avantage concurrentiel certain ».