En pratique, plusieurs manquements au RGPD commis par la société de location de scooters ont été constatés :
- un manquement à l’obligation de veiller à la minimisation des données (article 5.1.c du RGPD) : « la société pourrait proposer un service identique sans géolocaliser ses clients en quasi-permanence », relève la CNIL ;
- un manquement à l’obligation d’encadrer les traitements effectués par un sous-traitant par un contrat (article 28.3 du RGPD) : « trois contrats conclus avec les sous-traitants » ne contenaient pas toutes les mentions prévues par le RGPD ;
- un manquement à l’obligation d’informer l’utilisateur et d’obtenir son consentement avant d’inscrire et de lire des informations sur son équipement personnel (article 82 de la loi Informatique et Libertés) : absence de recueil du consentement de l'utilisateur pour accéder aux informations stockées sur son équipement.