Sans surprise, en 2024, le salaire reste la première source de préoccupation des travailleurs français, selon une étude de Randstad publiée le 14 mai. 37 % déclarent n’avoir reçu aucune compensation pour faire face à la hausse des prix. Or, près d’un salarié sur deux (43 %) indique qu’une rémunération trop faible face au coût de la vie reste le principal motif pour changer d’employeur, tout comme en 2023.
Et ce n’est pas la seule déconvenue : plus d'un quart des salariés estiment que leur employeur ne leur donne pas les moyens d’évoluer dans leur fonction. Ces derniers sont plus enclins à quitter l'organisation (32 %) que ceux qui bénéficient d’un accompagnement pour progresser au sein de l’entreprise (19 %).
Enfin, les salariés portent une attention particulière à l’environnement de travail et à la gestion des temps.
A noter : la génération Z est la plus intransigeante en matière d’équité au travail. Parmi cette catégorie, une personne sur deux (49 %) se considère comme faisant partie d’une minorité (en termes de genre, d’orientation sexuelle, d’appartenance ethnique, de religion, de handicap...). C’est 18 points de plus que l’ensemble des répondants, toutes générations confondues (31 %). Le hic ? Deux sur cinq estiment avoir rencontré des obstacles dans leur évolution de carrière en raison de leur identité. Une perception à prendre en considération par les employeurs dans la politique d’équité qu’ils déploient au sein de leur entreprise.