Dans la nouvelle édition de son rapport annuel sur les risques, le Forum Économique Mondial nous avertit sur une possible atteinte d’ « un point de non-retour » concernant les risques environnementaux. Pour rappel, ce rapport offre un panorama annuel des risques et compile les analyses de centaines d’experts du monde entier.
Cette année, les risques environnementaux prédominent le classement en représentant les quatre plus gros risques identifiés à 10 ans. Pour les citer il s’agit :
- des évènements climatiques extrêmes,
- du dépassement des limites planétaires,
- de la perte de biodiversité et de l’effondrement des écosystèmes,
- et enfin des pénuries de ressources naturelles.
Le rapport pointe également une disparité dans la perception des risques environnementaux. En effet, le secteur privé considère ces risques comme une source majeure de préoccupation à long terme, tandis que la société civile et les gouvernements les envisagent à court terme. Selon les experts, cette divergence serait susceptible de conduire à des prises de décision inappropriées, et ainsi « augmente le risque de manquer des moments clés d’intervention », poursuit le rapport.
Concernant l'année 2024, le climat partage le podium avec l’intelligence artificielle (IA). La désinformation liée à l’IA occupe, en effet, la deuxième place des plus gros risques globaux. On retrouve plus loin dans le classement : la polarisation politique et/ou sociale, les crises liées au coût de la vie et les attaques informatiques.
A noter que le manque d’opportunités économiques figure aussi comme l'un des plus gros risques identifiés à court terme. Les aspects sociaux ne sont donc pas laissés-pour-compte dans ce rapport. L'inflation et la récession économique, sont aussi présentées comme des risques enclins à s’aggraver à plus long terme. L'année 2024 ne démarre pas sous les meilleures auspices...
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